9 sites et plus pour s’auto-éditer en ligne

En voilà un titre racoleur, mais c’est des infos qu’il est toujours bon de connaître, parce qu’il existe a présent d’innombrables moyens de ne pas passer par la case « éditeur » et de toucher un chèque (qui sera probablement plus important qu’avec un éditeur).
(de faire réaliser une idée, éventuellement toucher un chèque, sans passer par la case « éditeur »)
et toujours mieux que rien.

Il est a noter qu’il y a d’autres moyens offline qui apparaissent, mais cette fois je ne vous parlerai que de ceux sur Internet :

viz make money online (http://www.fastcompany.com/1706973/how-to-make-money-on-the-web?)

Si des gens veulent acheter ce qu’on fait il faut pouvoir leur proposer une solution.

Du plus classique au plus intéressant :
Conception/fabrication/annonce/vente
Ebay
Etsy
Sell Simply

Site + Paypal (3,4% + 0,25€ par transaction) ex : design sojourn
A noter qu’on pourra vendre des pré-commande avec paypal

Dwolla : 25 cent par transaction (uniquement aux USA pour le moment mais actuellement le tarif le moins cher au monde)

Conception/annonce/fabrication/vente (déjà mieux puisqu’il n’est fabriqué/vendu que ce qui est commandé)
L’edito
Ponoko
Shapeways

Tandis que les diverses plateformes de crowdsourcing vont permettre de suivre plutôt un chemin du style concept/annonce+vente/mise au point/fabrication

http://www.crowdsourcing.org/document/crowdfunding-how-does-the-scene-stack-up/2840
http://www.designsojourn.com/ckie-com-a-crowd-funding-platform-that-empowers-designers-to-turn-their-designs-into-reality/
http://getitmade.com/

http://www.kickstarter.com/blog/diy-manufacturing
Quasiment 100 000 000$ en 2011, pas mal pour des particuliers 😛
http://www.kickstarter.com/year/2011

Et puis dans une dernière catégorie dons/micropaiements (via paypal/chèque/café) on relèvera surtout le grandissant Flattr

Comme dit Jean-Michel Cornu :
« Dans ce chapitre, on ne peut pas échapper à Flattr.com, site de micro-dons créé par Peter Sunde, co-fondateur de The Pirate Bay, le sulfureux site suédois légal spécialisé dans le téléchargement illégal. Flattr.com est voué, comme Kickstarter, au financement de la création sur Internet, sous toutes ses formes : musique, films documentaires, articles, blogs… Il fonctionne un peu sur le modèle du bouton « J’aime » de Facebook : l’internaute clique sur le bouton Flattr lorsqu’il aime une page et fixe lui-même le montant mensuel total de ses dons, qui seront ensuite répartis sur l’ensemble des sites qu’il aura cliqués. On a donc associé un porte-monnaie au bouton de préférence. Généralement les sommes alloués à une page ne dépassent guère quelques centimes d’euros. C’est l’effet « longue traïne » de leur cumul qui les rend intéressantes auprès du créateur qui s’en rémunère. »

Par exemple le premier mois j’aurais ainsi reçu 3,08€ (pas grand chose, mais ça pourrait vite grimper quand plus de monde aura pris l’habitude de l’utiliser 🙂


http://fr.wikipedia.org/wiki/Production_communautaire

http://www.designweek.co.uk/industry-voice/design-consultancies-are-dead!-long-live-design!/3034843.article

un ami s’inquiétait d’une sorte de « bulle crowdfunding », mais et si, plus que obtenir quelque chose, c’était devenu une nouvelle forme de divertissement ?

« what if Kickstarter is more about the experience of kickstarting than it is about the finished products? » fastcompany.com/1843007/kickst…
— Rob Horning (@marginalutility) July 19, 2012


http://www.trouverdelargent.com/

http://www.alloprod.com/labels-participatifs/

http://selfstarter.us/

The Rise of Open-Source

[Deuxième passage Papanek, open-design]

Recommandait ses étudiant de ne jamais breveter leurs produits mais au contraire de publier les plans et de les laisser libre pour qu’ils se diffusent (comme Rietveld avait déjà fait pour sa Red/Blue)

comme celui sur les brevets qui a fini de me convaincre de leur inutilité, Papanek recommandant à ses étudiant de ne pas breveter leurs créations mais au contraire de documenter et publier tout ce qu’ils faisaient, pour qu’un maximum de gens puisse bénéficier de leurs idées. On parlera notamment d’open-design, et d’autres articles viendront sur le sujet 🙂

Comme on dit « une bonne idée on se doit de la partager » (et comme ajouterai Phil Merkapt, il va même falloir en convaincre les autres si elle est vraiment bien, alors quelle crainte de la protéger ?)


20/01/01

« Nous devrions passer de la production de masse à la satisfaction individuelle. »

Réutilisation, détournement, personnalisation // Re-use, unintended use, customization

approche est réellement global si on prend en plus en compte les possibles détournements des objets que nous faisons. Car pour cela il faut d’autant plus se mettre dans la tête de l’utilisateur. Révélant parfois des habitudes, une mauvaise conception…

Perso/Custo

http://www.unsigne.fr/

Débrouillardise
http://www.afrigadget.com/

Projection futur des objets imprimés en 3D
http://www.monsieurfaltazi.com/php/mf.php

Un e-book de Sf
http://quoideneufsurmapile.blogspot.com/2009/12/destruction-creatrice.html


open source médical http://www.economist.com/node/21556098

Pasta to meta-design

Parfois il y a de grandes questions qui vous tombent dessus, comme ça…

1 kilo de plomb = 1 kilo de plume

Alors pourquoi ?! (sur un ton dramatique de désespoir)
Mais pourquoi… une dose de 62,5g serait équivalente à une dose de 100g ?

Une marque en rouge qui voudrait faire consommer plus pour écouler plus ? Peut-être, ça serait pas la première fois. Seulement on voit plus souvent du shrinking (pour compenser la hausse des prix on vous vend une moindre quantité) que du gavage.

Cette image est le témoin d’une absurdité quotidienne.
Habituellement ça passerait inaperçu, mais il suffit de rapprocher les deux pour se rendre compte qu’il y a quelques chose qui cloche.
C’est important car une des plus grosse source de pollutions provoquée par nos pratiques alimentaires semble être la nourriture jetée (périmée mais aussi gaspillée). Alors les conséquences de dire « voilà ce qu’il vous faut » sont énormes, santé, environnement, société… (de toute façon c’est le vrac le mieux;p)

Dose et « normalité »
Certes, l’indication est peut-être un point de départ qui permettra de ne pas trop se planter (où à la limite présenté en mini-maxi).

Derrière ça c’est l’idée de moyennes qu’il faut voir. Intrinsèquement imparfaites car en essayant de contenter tout le monde l’indication ne s’adresse à plus personnes. Heureusement l’approximation passe, mais ne serait-ce pas mieux si c’était spécifiquement adapté pour vous ?

Ça me fait penser à une blague d’ergonome disant qu’il serait plus simple de transformer tout le monde en mannequin en bois, les gens ne faisant malheureusement pas tous 1m80 avec une posture assise à 90°.

Réponse personnelle
Au final (dans ce cas) le meilleur moyen de véritablement connaître quelle est sa dose c’est tout simplement d’expérimenter soi-même (et pour ça le vrac aussi c’est bien).
Justement, on dirait bien que c’est un credo qui est en train de se développer :

http://www.internetactu.net/2011/05/31/vers-la-science-personnelle/

(et dans la suite Le « Quantified Self » : doit-on compter sur soi ? interview d’egadenne)

Si on creuse encore un peu, dans la médecine traditionnelle (chinoise, tibétaine, etc.), en homéopathie, ou même en thérapie génique. Le traitement est conçu en fonction de la personne, en essayant de tenir compte du plus de facteurs possibles.
Ce qui apporte une réponse personnalisée, et pensée de manière systémique.

Meta-design
En mettant de coté la somme de connaissance que le médecin ou « expert » a acquis afin d’apporter cette réponse systémique, la personne concernée ne serait elle pas la mieux placée pour trouver une solution à son problème ?

On pourrait penser qu’un point de vue extérieur est plus clairvoyant, mais j’aurais tendance à soutenir le proverbe « on est jamais mieux servit que par soi-même », surtout si on arrive concilier cette connaissance de soi avec la prise de recul nécessaire.

Et concevoir un système qui permettrait aux gens de s’auto-quantifier et trouver ainsi eux-même ce qui leur convient, me semble être un bon exemple de do-it-yourself que le design peut aider 🙂
Comme dit dans un des textes du récent OpenDesignNow:

« The designer of the futur has to become a meta-designer. Shaping environment in which unskilled users can design their own objects. » (je remplacerais juste objets par réponse ou solution)

Bon ok c’était juste des emballages de pâtes… mais n’empêche :p