The Rise of Open-Source

[Deuxième passage Papanek, open-design]

Recommandait ses étudiant de ne jamais breveter leurs produits mais au contraire de publier les plans et de les laisser libre pour qu’ils se diffusent (comme Rietveld avait déjà fait pour sa Red/Blue)

comme celui sur les brevets qui a fini de me convaincre de leur inutilité, Papanek recommandant à ses étudiant de ne pas breveter leurs créations mais au contraire de documenter et publier tout ce qu’ils faisaient, pour qu’un maximum de gens puisse bénéficier de leurs idées. On parlera notamment d’open-design, et d’autres articles viendront sur le sujet 🙂

Comme on dit « une bonne idée on se doit de la partager » (et comme ajouterai Phil Merkapt, il va même falloir en convaincre les autres si elle est vraiment bien, alors quelle crainte de la protéger ?)


20/01/01

« Nous devrions passer de la production de masse à la satisfaction individuelle. »

Réutilisation, détournement, personnalisation // Re-use, unintended use, customization

approche est réellement global si on prend en plus en compte les possibles détournements des objets que nous faisons. Car pour cela il faut d’autant plus se mettre dans la tête de l’utilisateur. Révélant parfois des habitudes, une mauvaise conception…

Perso/Custo

http://www.unsigne.fr/

Débrouillardise
http://www.afrigadget.com/

Projection futur des objets imprimés en 3D
http://www.monsieurfaltazi.com/php/mf.php

Un e-book de Sf
http://quoideneufsurmapile.blogspot.com/2009/12/destruction-creatrice.html


open source médical http://www.economist.com/node/21556098

Pasta to meta-design

Parfois il y a de grandes questions qui vous tombent dessus, comme ça…

1 kilo de plomb = 1 kilo de plume

Alors pourquoi ?! (sur un ton dramatique de désespoir)
Mais pourquoi… une dose de 62,5g serait équivalente à une dose de 100g ?

Une marque en rouge qui voudrait faire consommer plus pour écouler plus ? Peut-être, ça serait pas la première fois. Seulement on voit plus souvent du shrinking (pour compenser la hausse des prix on vous vend une moindre quantité) que du gavage.

Cette image est le témoin d’une absurdité quotidienne.
Habituellement ça passerait inaperçu, mais il suffit de rapprocher les deux pour se rendre compte qu’il y a quelques chose qui cloche.
C’est important car une des plus grosse source de pollutions provoquée par nos pratiques alimentaires semble être la nourriture jetée (périmée mais aussi gaspillée). Alors les conséquences de dire « voilà ce qu’il vous faut » sont énormes, santé, environnement, société… (de toute façon c’est le vrac le mieux;p)

Dose et « normalité »
Certes, l’indication est peut-être un point de départ qui permettra de ne pas trop se planter (où à la limite présenté en mini-maxi).

Derrière ça c’est l’idée de moyennes qu’il faut voir. Intrinsèquement imparfaites car en essayant de contenter tout le monde l’indication ne s’adresse à plus personnes. Heureusement l’approximation passe, mais ne serait-ce pas mieux si c’était spécifiquement adapté pour vous ?

Ça me fait penser à une blague d’ergonome disant qu’il serait plus simple de transformer tout le monde en mannequin en bois, les gens ne faisant malheureusement pas tous 1m80 avec une posture assise à 90°.

Réponse personnelle
Au final (dans ce cas) le meilleur moyen de véritablement connaître quelle est sa dose c’est tout simplement d’expérimenter soi-même (et pour ça le vrac aussi c’est bien).
Justement, on dirait bien que c’est un credo qui est en train de se développer :

http://www.internetactu.net/2011/05/31/vers-la-science-personnelle/

(et dans la suite Le « Quantified Self » : doit-on compter sur soi ? interview d’egadenne)

Si on creuse encore un peu, dans la médecine traditionnelle (chinoise, tibétaine, etc.), en homéopathie, ou même en thérapie génique. Le traitement est conçu en fonction de la personne, en essayant de tenir compte du plus de facteurs possibles.
Ce qui apporte une réponse personnalisée, et pensée de manière systémique.

Meta-design
En mettant de coté la somme de connaissance que le médecin ou « expert » a acquis afin d’apporter cette réponse systémique, la personne concernée ne serait elle pas la mieux placée pour trouver une solution à son problème ?

On pourrait penser qu’un point de vue extérieur est plus clairvoyant, mais j’aurais tendance à soutenir le proverbe « on est jamais mieux servit que par soi-même », surtout si on arrive concilier cette connaissance de soi avec la prise de recul nécessaire.

Et concevoir un système qui permettrait aux gens de s’auto-quantifier et trouver ainsi eux-même ce qui leur convient, me semble être un bon exemple de do-it-yourself que le design peut aider 🙂
Comme dit dans un des textes du récent OpenDesignNow:

« The designer of the futur has to become a meta-designer. Shaping environment in which unskilled users can design their own objects. » (je remplacerais juste objets par réponse ou solution)

Bon ok c’était juste des emballages de pâtes… mais n’empêche :p

Glasses for everyone // in progress

Tient je viens de voir qu’une de mes dernières impression a été reprise sur le blog de Thingiverse et m’a valu un tout premier flattr 🙂

Sinon, plus utile, on a testé des montures récemment avec Tony pour remplacer une qui s’est cassée (plus sous garantie de toute manière).

Elles ne sont pas encore parfaites mais c’est déjà assez sympa ^^
Les fichiers sont disponibles par ici : http://www.thingiverse.com/thing:8808

DSCF6207
DSCF6209
(deux-trois autres images sur flickr et pour nous voir les essayer)

Et quand je repense aux projets de lunettes pour tous en Afrique et au Mexique, sachant qu’il y a déjà quelques fablab par là bas… Je me dit qu’avec un modèle paramétrique, et pourquoi pas une petite interface sympa à la magic-box ça pourrait être cool.

Celles conçues par Fuseproject pour une ONG du Mexique ont déjà une combinatoire, qui permet aux enfants de ne pas tous se retrouver avec les mêmes lunettes. Mais si on y ajoute une fabrication décentralisée on pourrait faire ça sur place, à la demande (pourquoi pas dans le cadre d’un cours de fabrication numérique) et avec variété infinie 🙂

Comme ça au lieu d’importer des lunettes (en voyant les grosses presses à injecter j’imagine que c’est le cas) chaque personne serait capable de les fabriquer elle-même.

Par contre il y a des enjeux à ne pas oublier : du coté des professionnels de la lunetterie (concurrence), et le monde de la santé (qui valide tout ça). Comme c’est déjà un peu le cas avec les lunettes de lecture sans prescription.

Pour les opticiens et compagnie, peut-être qu’il y a moyen de les intégrer pour que tout le monde soit content (encore que si c’est pour équiper des gens qui n’avait pas accès à des lunettes ça ne devrait pas poser problème de concurrence).
Pour la question de la validation, qui revient toujours dans la fabrication personnelle (responsabilité de l’individu, comment éviter de faire n’importe quoi ou des trucs dangereux…), hmm peut-être qu’il y aurait justement des institutions à créer, comme on peut faire homologuer une voiture mais qui pourraient tester rapidement tel ou tel objet.
Ce qui est déjà un peu fait par la communauté qui répare/améliore les trucs qui peuvent poser soucis ou tout simplement évite de les réaliser, les gens ne sont pas idiots, on pourrait ainsi accepter une gestion plus diffuse du contrôle, mais c’est vrai qu’il vaut toujours mieux réduire les risques.

Une dernière idée, qui permettrait peut-être à un projet comme ça d’exister un jour: si on le conçoit comme un processus ? Il pourrait être évalué par des experts, et du coup, à condition qu’on le suive correctement, garantirait le résultat. Comme c’est déjà le cas dans l’industrie avec les principes de normes et de procédures.
Enfin c’est juste une idée, mais ça pourrait avoir un impact intéressant.

[edit] ayé c’est imprimé ^^