Visualisations, outils, schémas, et design process

Il n’y a pas si longtemps le site designdeservices.org a ouvert: « la ressource francophone et collaborative d’une discipline innovante ».

Dans le coté visualisation, j’avais découvert aussi provenmodels.com.
On y retrouve tout les modèles/schémas qu’on peut voir en management (chaine de porter, etc) ou même les 5 dimensions de la culture selon Hofstede.

C’est même curieux de voir à quel point ces schémas deviennent des références en école de management, alors que finalement je me demande si ce ne sont pas plus des penses-bêtes pour ne pas oublier les méthodes liées. En même temps pour ces dernières on dirait qu’il s’agit souvent d’une manière d’être comme « déposée », sous forme de schéma.

En tout cas ça me faisait penser au superbe servicedesigntools.org dont un extrait illustre ce post. Il s’agit également d’un site ressource, pour les processus de design.

La connaissance passe toujours mieux quand elle est présentée de manière visuelle (cf), à l’occasion c’est donc toujours sympa de faire un tour sur ce genre de site et réviser un peu sa boite à outils 🙂

hmm, ouep ServiceDesignTools reste mon préféré, mais avec l’aspect collaboratif du pti dernier (ou plutôt contributif) ça pourrait ptet être un cas à étudier dans le cadre de l’openp2pdesign…

9 sites et plus pour s’auto-éditer en ligne

En voilà un titre racoleur, mais c’est des infos qu’il est toujours bon de connaître, parce qu’il existe a présent d’innombrables moyens de ne pas passer par la case « éditeur » et de toucher un chèque (qui sera probablement plus important qu’avec un éditeur).
(de faire réaliser une idée, éventuellement toucher un chèque, sans passer par la case « éditeur »)
et toujours mieux que rien.

Il est a noter qu’il y a d’autres moyens offline qui apparaissent, mais cette fois je ne vous parlerai que de ceux sur Internet :

viz make money online (http://www.fastcompany.com/1706973/how-to-make-money-on-the-web?)

Si des gens veulent acheter ce qu’on fait il faut pouvoir leur proposer une solution.

Du plus classique au plus intéressant :
Conception/fabrication/annonce/vente
Ebay
Etsy
Sell Simply

Site + Paypal (3,4% + 0,25€ par transaction) ex : design sojourn
A noter qu’on pourra vendre des pré-commande avec paypal

Dwolla : 25 cent par transaction (uniquement aux USA pour le moment mais actuellement le tarif le moins cher au monde)

Conception/annonce/fabrication/vente (déjà mieux puisqu’il n’est fabriqué/vendu que ce qui est commandé)
L’edito
Ponoko
Shapeways

Tandis que les diverses plateformes de crowdsourcing vont permettre de suivre plutôt un chemin du style concept/annonce+vente/mise au point/fabrication

http://www.crowdsourcing.org/document/crowdfunding-how-does-the-scene-stack-up/2840
http://www.designsojourn.com/ckie-com-a-crowd-funding-platform-that-empowers-designers-to-turn-their-designs-into-reality/
http://getitmade.com/

http://www.kickstarter.com/blog/diy-manufacturing
Quasiment 100 000 000$ en 2011, pas mal pour des particuliers 😛
http://www.kickstarter.com/year/2011

Et puis dans une dernière catégorie dons/micropaiements (via paypal/chèque/café) on relèvera surtout le grandissant Flattr

Comme dit Jean-Michel Cornu :
« Dans ce chapitre, on ne peut pas échapper à Flattr.com, site de micro-dons créé par Peter Sunde, co-fondateur de The Pirate Bay, le sulfureux site suédois légal spécialisé dans le téléchargement illégal. Flattr.com est voué, comme Kickstarter, au financement de la création sur Internet, sous toutes ses formes : musique, films documentaires, articles, blogs… Il fonctionne un peu sur le modèle du bouton « J’aime » de Facebook : l’internaute clique sur le bouton Flattr lorsqu’il aime une page et fixe lui-même le montant mensuel total de ses dons, qui seront ensuite répartis sur l’ensemble des sites qu’il aura cliqués. On a donc associé un porte-monnaie au bouton de préférence. Généralement les sommes alloués à une page ne dépassent guère quelques centimes d’euros. C’est l’effet « longue traïne » de leur cumul qui les rend intéressantes auprès du créateur qui s’en rémunère. »

Par exemple le premier mois j’aurais ainsi reçu 3,08€ (pas grand chose, mais ça pourrait vite grimper quand plus de monde aura pris l’habitude de l’utiliser 🙂


http://fr.wikipedia.org/wiki/Production_communautaire

http://www.designweek.co.uk/industry-voice/design-consultancies-are-dead!-long-live-design!/3034843.article

un ami s’inquiétait d’une sorte de « bulle crowdfunding », mais et si, plus que obtenir quelque chose, c’était devenu une nouvelle forme de divertissement ?

« what if Kickstarter is more about the experience of kickstarting than it is about the finished products? » fastcompany.com/1843007/kickst…
— Rob Horning (@marginalutility) July 19, 2012


http://www.trouverdelargent.com/

http://www.alloprod.com/labels-participatifs/

http://selfstarter.us/

Stratégie d’impact : diffuser ou cibler ?

Une petite réflexion qui m’était venu un soir.

« Quelle stratégie adopter si l’on veut avoir un impact réel ? »

J’ai retourné plusieurs fois cette question ces derniers mois…

Car justement il y a un projet pour lequel j’hésite entre démarcher des entreprises pour leur vendre l’utilisation de cette idée, ou bien plus facilement, le publier sur internet en espérant attirer leur attention voir d’autres projets (ce qui pourrait rappeler la stratégie d’un certain Ora Ito qui avait été de travailler sur de « faux-projet » de grandes marques).

Et dans le but d’avoir un impact concret, est-il plus efficace de chercher à faire appliquer son projet par une société précise, ou bien de chercher à le diffuser le plus largement possible, en espérant que dans le flot quelqu’un la mette en pratique.

Une idée à t-elle plus d’impact si appliqué ou « bien diffusée » ? Car pouvant du coup inspirer d’autres personnes, ou les voir s’impliquer dans le projet, y contribuer ou simplement fournir un feedback quelquonce.

Contribution…application… finalement pourquoi chercher à opposer les deux alors qu’ils peuvent être complémentaire ?

Hmm cela amène un changement radical du modèle habituel.

Ou comment introduire un autre post que je préparai, sur la philosophie open-source dans le design industriel.


La prochaine fois on verra justement différents moyens pour s’auto-éditer comme des grands ^^