The Architecture of Access to Scientific Knowledge

Voilà un moment que je voulais voir cette vidéo d’une lecture au CERN en avril dernier (ok elle fait 50min, mais c’est assez dynamique), très intéressante et qui au final défend bien l’idée d’un accès universel à la connaissance :

D’autant plus que le CERN à récemment publié une licence dans l’esprit « open-source hardware » pour leur travaux 🙂

cern-launches-open-hardware-initiative-open-hardware-license-is-here

en.wikipedia.org/wiki/CERN_Open_Hardware_License

–un peu plus en détail–

L’orateur revient sur l’évolution du copyright, qui est surtout devenu un moyen de restreindre l’accès à la connaissance pour les éditeurs (et qui ne profite pas vraiment aux auteurs). Ce qui est bien loin de l’idéal d' »enlightenment » de la science (qu’on traduira par élévation, illumination, bref progression), et du retour d’une Read-Write culture (où l’on ne fait pas que consommer, on produit aussi… tout n’étant qu’un grand mix), à ce sujet il s’appuie sur de très bons exemples issus de YouTube (dont la position est moins paradoxale maintenant qu’ils proposent de mettre les vidéos sous licence cc-by).

Au final le copyright n’est pas mauvais, il est même essentiel mais il a besoin d’être complétement réformé pour passer de la matrice de gauche à celle de droite:

Pour qu’il soit simple, efficient, ciblé (ce que propose déjà assez bien les licences creative commons) et effectif (pour que ce soit réellement les artistes qui en bénéficient) et qu’on arrête enfin cette guerre de propriété intellectuelle…

Sinon j’aurai surtout noté les « 4 principles of open-science » suivant :

open access to literature

« you should be on Internet in digital form, with permission granted in advance to users to read, download, copy, distribute, print, search or link to the full texts of articles, crawl them for indexing, pass them as data to software, or use them for any other lawful purpose, without financial, legal or technical barriers other than those inseparable from gainin access to the Internet itself. »

open access to material

« materials necessary to replicate funded research – cell lines, model animals, DNA tools, reagents, and more – should be described in digital formats, made available under standard terms of use or contracts, with infrastructure or resource to fulfill requests to qualified scientists, and with full credit provided to the scientist who created the tools »

data should be in the public domain

« Research data, data sets, databases, and protocols should be in the public domain. »

open cyber infrastructure

« Data without structure and annotation is an opportunity lost. Research data should flow into an open, public, and extensible infrastructure that supports its recombination and reconfiguration into computer models, its searchability by search engines, and its use by both scientists and the taxpaying public. This infrastructure is an essential public good. »

Toute cette présentation était évidemment en CC-BY, bref essayez de prendre le temps de regarder ça 😉