La fameuse claque de Coline Serreau « Solutions locales pour un désordre global »

C’est l’affiche à la fraise carrée qui m’avait d’abord marqué… Eh ben au final, c’est bien.

Je ne regrette pas de l’avoir vu, même si vous connaissez déjà les problèmes concernant l’agriculture, le monopole des semences, etc. ça reste intéressant. Par contre pour les autres ça risque de faire un choc…

« Les films d’alertes et catastrophistes ont été tournés, ils ont eu leur utilité, mais maintenant il faut montrer qu’il existe des solutions, faire entendre les réflexions des paysans, des philosophes et économistes qui, tout en expliquant pourquoi notre modèle de société s’est embourbé dans la crise écologique, financière et politique que nous connaissons, inventent et expérimentent des alternatives. »
Coline Serreau

En allant voir ce film ce n’est donc pas des images à la Yann Arthus Bertran que vous verrez, mais simplement le témoignage de nombreuses personnes qui, non sans humour, pointent du doigt l’absurdité d’un système qui n’amène rien de bon.

Il faut arrêter de croire que la solution est synonyme de retour en arrière, il s’agit seulement de combiner ces pratiques ancestrales avec les connaissances actuelles… Tradition/modernité, ça c’est bien un sujet qu’on a au moins une fois en Culture Design.
Le pouvoir ultime du consommateur, c’est le choix (pour ne pas dire le boycott), encore faut-il qu’il l’est.
C’est pour ça que dans la création aussi on a un certain devoir/responsabilité/pouvoir de faire quelque chose, car si les gens attendent une alternative il faut aussi la penser.

Enfin bref, devenez fan (ou suivez le fil twitter), renseignez-vous, allez-le voir…et comme d’habitude réfléchissez…

Le site du film : http://www.solutionslocales-lefilm.com/

Et deux liens intéressants :
http://global.arte.tv/fr/2010/04/09/solutions-locales-pour-un-desordre-global/
http://ecoloinfo.com/2010/04/06/coline-serreau-l-interview-ecoloinfo/

Ezio Manzini – Design for Social Innovation and Sustainability

Le design comme agent du changement… il faudra que je termine le brouillon de post commencé sur ce thème. En tout cas cette vidéo d’une intervention d’Ezio Manzini lors d’une conférence le mois dernier soutient cela. Enfin écoutez-le donc 🙂

Small+Connected+Local+Open = les 4 composants clé d’un possible prochain modèle de société durable.
« La prochaine économie n’est pas une utopie…Elle est déjà là aujourd’hui, grandissant dans la trame de l’ancienne. Il nous faut simplement la reconnaître, et choisir de faire ce que l’on peut pour la favoriser. »

(traduction approximative d’une des slide, ce qui suit est tiré du site de l’IxDA par contre ^^)

  1. In the last decades we have been witnessing a growing wave of social innovation. A multiplicity of institutions, enterprises, non-profit organisations, but also and most of all, individual citizens and their associations have been capable to move outside the mainstream models of living and producing and to invent new and sustainable ones.
  2. Social innovation is driven by diffuse creativity and entrepreneurship. That is, by resources that, in a densely populated and highly connected world, are very abundant (if only they are recognized and valorised). In the next future, social innovation has high potentialities to become a major driver of change. But something has to be done to help the process.
  3. Social innovation cannot be planned, but it can be made more probable creating favourable environments and empowering creative people. Creative people can be empowered by specifically conceived sets of products, services and communication artefacts, i.e by conceiving and developing enabling solutions, and in particular, enabling digital platforms.

The presentation articulates the previous statements and introduces the discussion on what interaction design can do to catalyse diffuse creativity for sustainable changes.

http://www.sustainable-everyday.net
http://www.desis-network.org/

Professor of Design at the Politecnico di Milano, Honorary Doctor at The New School of New York (2006) and at the Goldsmiths College of London (2008) and honorary professor at the Glasgow School of Art (2009).
Presently, his main interests are towards design for social innovation and, in particular, towards the promotion of DESIS, an international network on Design for Social Innovation and Sustainability (http://www.desis-network.org ). Recent publications: Collaborative services. Social innovation and design for sustainability (Polidesign. Milano, 2008) and Service Design in the Age of Networks and Sustainability (in: Miettinen, S., Koivisto, M., ed., Designing Services, University of Arts and Design, Helsinki, 2009).

Une très intéressante conférence donc, que l’on peut voir grâce a Internet (c’est même génial, car autrement pour participer à toute celles vu ainsi… ça aurait été une autre galère!)

« Everybody goes on about creativity and idea generation. But perhaps what we still need is people with a vision! »
Comme disait l’autre (j’aime cette idée du designer-catalyseur), et justement Ezio Manzini est un visionnaire comme il en faudrait plus.

source : http://www.ixda.org/resources/ezio-manzini-design-social-innovation-and-sustainability)

Comment calculer votre empreinte écologique

On entend souvent parler d’empreinte écologique, ou de moyens pour la calculer, mais jusque là je n’avais vu que des tableaux peu alléchants.
Et puis un soir je suis tombé sur l’article d’une personne qui en avait testé plusieurs, j’ai regardé par curiosité…

Voici donc 2 calculateurs (faciles et rapides à remplir ^^) pour avoir une estimation de son « empreinte écologique » ou l’équivalent en nombre de planête/surface/km qu’il nous faudrait pour vivre.
Les questions sont regroupés en 3-4 domaines : logement, alimentation, transport…
Et il est est possible de revenir sur les réponses à tout moment, ce qui permet notamment une fois fini de voir dans quels domaines faire des efforts et leur influence sur le résultat.

Le premier : Agir21 (celui de l’image au dessus) est le plus intuitif j’ai trouvé. On sent qu’ils ont cherchés à être accessibles.

Le second, de la Cité des Sciences, est un peu plus précis. Le questionnaire peut être spécifié à une catégorie (enfant, ado, adulte) et le résultat est essentiellement exprimé en m².

Personnellement j’arrive à un peu moins de « 2 planètes » ou environ « 40km² » mais c’est dur de faire mieux pour le moment.

En bonus un petit questionnaire pour voir si vous vous y connaissez en développement durable :

La pyramide du développement durable

Et pour finir le lien vers l’article qui ma fait découvrir tout cela 🙂
La vie en vert : comment j’ai calculé ma triste empreinte écologique