10ème Salon des éco-énergies de Mérindol (Suite)

Déjà à noter que ce salon était absolument gratuit, entièrement organisé par des bénévoles. On avait néanmoins la possibilité de les soutenir financièrement si on le désirait.

Il y’avait du « bio » et de « l’éco » un peu partout, de nombreux stands et exposants. Quelque uns présentaient des trucs un peu gadjets comme des jouets marchant à l’énergie solaire, mais la plupart étaient tout à fait sérieux et traitaient d’isolation, d’économie d’eau, de prêt d’argent solidaire, et j’en passe…

Je suis d’ailleurs passé un peu rapidement car c’était surtout deux conférences qui m’intéressait et auxquelles j’ai pu assister dimanche.

(nerf, raté celle de samedi avec Hervé KEMPF, le journaliste écrivain auteur de « Pour sauver la planète sortons du capitalisme »)

La première donc s’intitulait « Gratuité de l’usage et mésusage : enjeu pour une société qui met en pratique la décroissance » avec Christian Sunt comme intervenant principal.

Où l’on nous rappelait l’origine de la société industrielle actuelle, ses transformations et leurs conséquences.
Au lieu d’aller vers une société où la libération du temps sert à développer connaissances et réflexion autour de soi et l’environnement. On aurait dérivé vers un gain de productivité qui a pour seul objectif un profit économique. (l’argent pour l’argent quoi…)

Avec ensuite les alternatives préférables, la nécessite d’une révolution culturelle…qui pourrait notamment aboutir à une société « décroissante » (le terme est positif, car à l’inverse de la « récession » celle ci est maîtrisée).
Retrouver donc la maîtrise de l’usage, pour rompre avec la logique de la consommation…Dont la facilité se paie par une dépossession de notre activité créatrice, stress au travail, obsession d’accumuler, culte de l’objet, etc.
Cette maîtrise se traduirait par la transformation du « consommateur » en « usager » qui à la différence du premier serait responsable de ses choix et conscient de leur conséquences sur son environnement.

Mes notes ne sont pas complètes et pour plus de précision sur ce qui a pu être dit vous pouvez voir le site Europe décroissance qui présente d’ailleurs ces idées pour les prochaines élections européennes.


Et la deuxième, qui était en fait un film réalisé par le CNIID (centre national d’information indépendante sur les déchets) : « Déchets à ménager » Réduire nos déchets à la source (2006).


Le sujet n’était plus tant la société que les conséquences de l’industrie : et la quantité de dechet engendrée…elle aussi industrielle.
Avec justement le problème que pose le retraitement, qui en France est bien en dessous des résultats de nos confrères européens (12% contre 52% en Allemagne par exemple, et même 0 déchets en Nouvelle-Zélande) enfin voir l’ADEME pour plus de chiffre car en 3 ans ils ont un peu évolués.

La solution pointé du doigt dans le film était celle de l’incinération. Étant indépendants ils n’avait pas peur de dénoncer la « facilité » de ces centrales qui donnent l’impression de faire disparaître le volume de déchet…quand celui-ci est simplement transformé (sans parler des gaz rejeté etc.)
Et qui, part le phénomène d’aspiration créée (besoin de déchet pour fonctionner), n’encourage pas à remettre en question la situation (tant qu’il y a du profit…).

Une autre comparaison intéressante était de montrer que dans d’autre pays le système de « consigne » pour les bouteilles et autres contenant était toujours en vigueur et marchait très bien…collecter, détruire puis refondre des bouteille plutôt que de les nettoyer et remettre en service paraît absurde à coté.

On remet donc la « faute » sur les consommateurs, qui devraient faire attention aux produits qu’ils achètent etc. (des opération de « déballage » sont parfois organisée pour cela à la sortie des magasins).

Et c’est à partir de là que mon projet se développe…

Si les consommateurs ne pouvaient simplement pas acheter de produits générant autant de déchet…le problème de leur retraitement serait en partie résolue non ?
Pourquoi s’attaquer aux symptômes (que faire de nos déchets?) quand on pourrait réfléchir à la source du problème (pourquoi il y en a autant ?).

Remonter non pas au consommateur mais même avant…au niveau des industriels, là ou justement le métier de designer à peu être un rôle à jouer.
Si seulement on pouvait supprimer tout les emballages stupides… (dont je rappel pour une valeur de 100milliard ne fait que nous passer dans les mains)
Et si on proposait des produits mieux pensés et qui auraient du coup moins d’emballage ? On aurait plus le problème de devoir les trier au final.

Arriver à montrer que ceci est compatible avec l’intérêt personnel de chacun…et l’intérêt commun de sauver la planète (qui n’aurait pas besoin d’être mis en avant comme argument de vente car ça me semble tellement évident…enfin même si c’est malheureusement pas souvent le cas).

Voila voila la réflexion suis peu à peu son chemin, et j’essayerai de publier l’avancement (qui permet également de m’éloigner un peu de ce que je dit pour mieux y revenir, notamment après avoir vu nos premiers entrainements pour l’oral de fin d’année^^)

Je posterai d’ailleurs par la suite des exemples que je vois parfois et qui relèvent des propositions qui me semble cohérente dans l’idée d’aller vers moins d’emballage.

(correction et reformulation pour plus de clarté à venir)

10ème Salon des éco-énergies de Mérindol

Ce soir je ferait un petit compte-rendu de la journée du 31 mai pour essayer de résumer ce qui a été dit, notamment par rapport au thème que je compte explorer l’an prochain…de « l’emballage comme vecteur de changement pour aller vers une société décroissante »

édition à venir donc ^^

Simplement « faire bien »

Vers un capitalisme naturel

et

Après le design

à lire sur « larevuedudesign.com »

Articles plutôt intéressants.
Rejoignant notamment une sorte de réflexion ancrée en moi depuis longtemps, que je compte d’ailleurs développer pour mon thème de 2ème année.

Hop mis de coté^^

edit : le seul ennui de « l’éco-capitalisme » est qu’il prend conscience de l’exploitation de la nature…mais n’est pas pret de changer l’exploitation humaine (vu en cours de sciences sociales)

en gros…même si cest mieux faudra quand même changer de système un jour : /