L’économie « bleue »

Les chercheurs de tendance annonçaient que le bleu allait devenir la nouvelle couleur pour représenter l’environnement à la place du vert (pour se démarquer du greenwashing toussa)…et on peut dire qu’ils voyaient juste.

Gunter Pauli (dont je conseillais de voir la participation à la conférence Lift-France 09 dans ce précédent post) nous annonce donc le lancement d’une « économie bleue » : « The Blue Economy« , qui est en fait un rapport issu du Club de Rome et identifiant 100 innovations qui pourraient créer 100 millions d’emplois en seulement 10 ans.

Chaque semaine pendant deux ans il publiera un « cas » extrait de ce livre/rapport.
Le premier, qu’il évoquait lors de la conférence, est le « vortex » ou comment on pourrait produire très facilement de l’eau potable à partir des eaux-usées ou salées (technique de l’osmose inverse).

Une des technologies dont il parlait qui m’intéresse le plus est celle de la synthèse de la soie (araignée, vers). Car la pistes que j’aimerai bien développer pour l’uv4 est celle de la « bionique« , en imaginant donc des concepts d’emballages conçus à base de soie 🙂

Rhaaa je voudrai pouvoir participer, faire quelques chose, devenir membre du Club de Rome…J’ai vu qu’il y a des possibilités de stage d’ailleurs, mais soyons patient…^^

Sites :

ZERI : Zero Emissions Research and Initiatives
The Blue Economy
The Club of Rome

Tabouret en carton // Corrugated board stool

Ou comment réutiliser le carton d’emballage d’une mezzanine Ikéa (la fameuse déjà cité avant)

Après avoir acheté des meubles vendus à plat et les avoir montés, il reste toujours des cartons plus ou moins grands.
Impossible de jeter ça !
Et d’un autre coté (en cas d’apéro, ou bien de l’arrivée inattendue de toute la classe par exemple…) mon appart’ manquait cruellement d’assises.

En cherchant donc comment fabriquer des tabourets en carton, vraiment solides et avec le moins d’intervention possible, j’ai finalement opté pour une structure simple mais efficace.

Avec juste un cutter.
L’astuce c’est d’exploiter les plis déjà existant.

Les boites étant formées de deux coques emboitées :

  1. Ouvrir les coins pour tout mettre à plat.
  2. Le petit rabat sert de repère/unité pour diviser toute la longueur du carton (soit 15-16 facettes).
  3. Avec le dos de la lame on marque tout les plis, puis on recoupe les grands rabats selon chaque plis sans entamer le milieu du carton.

Ce qui nous donne ceci :

On a donc une sorte d’accordéon à volet, plutôt résistant, mais dont il faut trouver un arrangement optimal des arrêtes.
Différentes compositions sont possibles, les 15 sections permettent de former un hexagone par exemple, mais l’enroulement en spirale façon coquillage semblait le mieux fonctionner.

En jouant avec la découpe des volets il y a sûrement moyen de se passer de scotch, mais c’est à mettre au point pour les prochaines versions, car ainsi j’ai pu déjà rapidement vérifier la solidité et m’en servir 🙂

Fabrication : 30 min
Résistance : plus de 100kG verticalement
Hauteur : 40-50cm (selon le carton utilisé)

Il y a même une petite poignée (qui me sert de rangement à l’horizontal quand le tabouret est inutilisé)

De plus ils sont relativement confortables, l’accumulation des volets formant une sorte de coussin amortissant.

Prochain défis si je trouve un gros carton, en faire une sorte de canapé x)

Sinon en plus compliqué mais à voir également :

Une série de chaises pliables chez Fast Company (il y en a de vraiment de très astucieuses)

Et un article chez Ponoko parlant d’un site qui propose des patrons de chaise à découper et personnaliser pour enfant.
Qui n’en veut ? ^^

Gunter Pauli, on biomimetism

Voici ce que nous dit sa bio :

Gunter Pauli founded and directs ZERI, the « Zero Emissions Research Initiative » of the United Nations University in Tokyo, redesigning manufacturing processes into non-polluting clusters of industries. He has written eight books which have been published in twelve languages. Among his long term ambitions, Gunter Pauli wishes « to contribute to sustainable social, economic and humane development worldwide, in which entrepreneurship plays a critical role not only for business, but also at a cultural, social, political and ethical level ».


Gunter Pauli Lift France 09 interview (EN)

Mais prenez donc 45 min pour regarder sa présentation lors de la conférence :
Gunter Pauli, from the « Zero Emissions Research Initiative » gives a vibrant speech about how nature provides an important model to find solutions to the ecological crisis. His call for action is followed by disruptive and inspiring examples ranging from battery-less devices to biomimetism. 

(ça déborde un peu sur la page mais au moins c’est en grand)


Gunter Pauli: Changing the Planet (Lift France 09, EN)


Parmis les notes visuelles de cette conférence qui a eu lieu en juin dernier, il y a également une version « bd », par le dessinateur Julien Cordier ici : Gunter Pauli’s talk in comic format

Tout ceci découvert par hasard sur le site de Lift conference 🙂

Décidément il y a encore beaucoup à apprendre de la nature (ça tombe bien qu’il parle à un moment de comment est venue l’idée d’utiliser la soie des cocons de ver, on en réfléchissait à ça il y a quelques jours)

Et puis c’est toujours motivant de voir autant de designers impliqués… J’ai d’ailleurs un post « design-révolution-powa » reliant tout ça en chantier.