Rien ne se perd, rien ne se créer…Tout fini par nous retomber dessus!

(cliquez pour voir en grand)
gouache et crayon de cire (de très vieux crayons même ^^’)

Inspiré par quelques « What goes around came around… » Et après avoir vu le documentaire de Ian Connacher « La malédiction du plastique » (hmm ptet un truc à faire pour évoquer la chaîne alimentaire)
En tout cas je cherchais à faire une illustration dans cette idée de « récolter ce que l’on sème », « effet papillon » toussa…

Réalisations et essais dans la suite :

Au départ j’imaginais une grande sculpture d’une vague de déchet (en jouant avec les matières), mais je me suis dit qu’un dessin pourrait être pas mal.

Mes pinceaux et autres outils étant au lycée, après le petit croquis j’ai rapidement testé ça sur l’ordi.

(Hop un petit effet miroir histoire de tourner dans un sens plus logique)

Ce qui donnais un aperçu rapide, comblant la frustration de ne pas pouvoir faire la vrai.

Et donc le lendemain j’ai enfin pu la faire à la main (et dans le bon sens)

Et woila !
Vous aurez sûrement remarqué le clin d’œil évident à Hokusai (mont Fuji)

Quand à la sculpture que j’imaginais au départ… hmm on verra plus tard ^^

Maya le code déchiffré

Mercredi dernier nous avons vu en philo le fascinant documentaire du même nom, sur la redécouverte de la langue et de l’histoire maya.

Avec les premières hypothèses, puis les différentes percées dans la compréhension de la signification de leur hiéroglyphes, perdue avec la colonisation des Amériques.

Churchill (je crois) avait dit « Un peuple sans histoire est un peuple sans avenir » on comprend mieux pourquoi la récupération de son histoire est un cadeau inestimable pour ce peuple. « L’histoire c’est ce que l’on est. » disait également la voix off… Sans passé, pas de futur…

Vers la fin un commentaire d’un expert scientifique pouvait prêter à sourire :
« À la même époque nos ancêtres se peignaient le corps en bleu et se frappaient avec des gourdins, quand eux avaient des rois érudits »
Ce qui doit sûrement être vrai quand on y pense…c’était une civilisation incroyablement avancée.

Enfin bref je ne vais pas tout vous raconter non plus. Si j’ai écris ce post, c’est qu’en voyant le documentaire il y a deux parallèles qui me sont venus à l’esprit :

1. Le fait que les objets aient leur nom/description sur eux, l’écriture devenant graphisme.

    Par exemple, il est marqué sur ces bijoux « ornement pour oreille ».

    Tandis que sur ce contenant est inscrit « son gobelet ».

    « On retrouve partout ces sortes d’étiquette » disait un des archéologues… Peut-être qu’on retrouve ce phénomène dans d’autres cultures.

    Mais en tout cas ça me rappelait la tendance de l’utilisation de la typographie comme seul élément graphique. Avec ces quelques emballages par exemples :

    (from thedieline)

    Ce qui à rendu complexe le déchiffrage de la « clé » pour comprendre les hiéroglyphes maya, c’est les nombreuses variations de signes pour un même référent (parfois 15 pour un même son).
    Apparemment ceci s’explique par le fait que les mayas « aimaient innover », chaque scribe pouvait inventer son propre style de représentation.

    Les chercheurs n’arrivaient pas à savoir si leurs signes renvoyaient à des sons/syllabes, un peu comme nos lettres, ou si il s’agissait de mots/notions.
    D’un coté ils avait trop de signes pour que cela soit syllabaire, et pourtant pas assez pour être basé sur des signes/mots (comme pour le chinois).
    Jusqu’à ce que l’un deux énonce l’hypothèse qu’il s’agisse en fait d’une langue mixant les deux. Après tout dans la notre aussi il y a des lettres, et des signes abstrait comme les ponctuations, tirets et autres astérisques.

    Cela m’amène à l’autre idée (un peu plus capilotractée) :

    2. L’avènement des smiley, peut-être que ceux-ci seront aussi dur à déchiffrer par les archéologues de demain que nous avons eu du mal à percer la complexité de leur langue.

    Car à la fois simple illustration et pourtant très variés dans leur ensemble. En imaginant que nous disparaissions brusquement on en retrouverait sûrement peu ailleurs que sur le net, et pourtant on commence à voir apparaître leur utilisation dans la production « réelle » (ayant déjà aperçu des affiches avec un grand « 😀 » en Espagne une fois)

    Enfin voila, un très bon documentaire si vous avez l’occasion de le voir.
    Je me demande comment étaient leurs packagings du coup ? ^^

    Et si à parler maya il vous vient à l’esprit la pseudo apocalypse prévue pour 2012, jetez un œil à ce graphique…il résume et met en opposition l’ensemble des arguments discuté sur ce sujet, notamment l’interprétation de leur « fin » du calendrier.
    http://www.informationisbeautiful.net/visualizations/2012-the-end-of-the-world/

    Portes-ouvertes au Lycée Jean-Perrin

    Vendredi 15 et samedi 16 Janvier on lieu les portes-ouvertes du lycée.
    C’est également l’occasion d’inaugurer l’affiche tant attendue de notre promo 🙂

    Une dernière photo (un peu floue…j’en ferait une autre pour qu’on puisse voir aussi l’affiche précédente à coté), mais au moins elle montre déjà l’échelle :