E. Leclerc fait le tri et allège encore ses produits

Vendredi dernier je n’avais pas pu m’empêcherde prendre ce panneau de pub en photo.

Il semble que E.Leclerc fasse de grands efforts dans cette démarche de suppression d’emballages de l’ensemble de sa gamme.

Cela est confirmé par plusieurs sources, dont cet article que l’on m’a envoyé aujourd’hui (merci Quentin 🙂

« Leclerc déclare la guerre aux emballages superflus
La chaîne de supermarchés Leclerc, emmenée par l’omniprésent Michel-Edouard, supprime les emballages sur certains produits vendus dans ses magasins.
La marque du groupe, la Marque Repère et sa désormais fameuse cible rouge, s’est déjà séparée de certains emballages. Les tubes de dentifrice par exemple, qui seront dorénavant vendus « nus ». L’opération de suppression des emballages de la Marque Repère avait déjà commencé l’année dernière, et quelques 700 tonnes de carton avaient été économisées en une seule année. Comme Amazon l’avait déjà fait en son temps.
Leclerc passe ainsi tous ses produits au crible et essaie d’en simplifier l’emballage au maximum, sans pour autant nuire aux fonctions de conservation et d’information de celui-ci. On peut ici rappeler que la marque de Michel-Edouard est coutumière du fait puisque c’est déjà elle, qui au milieu des années 90, avait supprimé la distribution de sacs plastiques gratuits dans l’immense majorité de ses magasins. D’un milliard de sacs distribués par an, il n’y en a aujourd’hui plus que 50 millions. Soit 4000 tonnes de plastique économisées par an.
L’enseigne cherche ainsi à agir en faveur du développement durable, et s’inscrit dans la logique de réduction des déchets du Grenelle Environnement. Des efforts conséquents, donc, et dont la concurrence devrait s’inspirer prochainement. »

(Article lu chez www.marcelgreen )

Dessin et phrase du jour

Illustration d’un projet d’emballage en cour de réalisation :

Critérium, aquarelle, brou de noix, crayon à maquillage (on fait avec ce qu’on a ^^’)

Plus de détail sur la conception de la boite et le produit à venir quand ça sera fini et en production 🙂

« Moins de projet et plus de mémoire. »

Le mémoire est un travail ardu de synthèse et de rédaction d’une énorme quantité de chose… Et dont l’organisation est remise en question au fur et à mesure qu’il se complète.
C’est pas simple, mais on tient bon… enfin si on veut en avoir le chemin de fer avant les prochaines vacances, et bien c’est pas grave on dormira plus tard !

Expérience #4

La nature est une formidable source d’inspiration, Frei Otto l’a prouvé dans toute son Œuvre. Et c’est également une base de ma réflexion sur le Design (qu’il faudra que je publie un de ces jours).

L’idée du soir me vient de l’observation d’un fruit, vous allez comprendre…

« Hmmm si j’arrive à trouver le rapport entre la peau d’un kiwi et son volume…peut-être que ça pourrait faire un bon repère, une sorte de « taux d’emballage »

Par exemple, si un kiwi a un volume d’environ 100cm³, et que sa peau représente 3-5cm³.
Alors on pourrait se fixer une limite de 3-5% d’emballage/volume emballé, dans le cas de produits similaires : relativement dense et peu sensible aux chocs.

Naoto Fukasawa, prototype Packaging, Kiwi Fruit Packaging, Takeo Paper Show, 2004. (Image empruntée sur blog de Tom Howard) Clin d’œil à un fameux concept d’emballage, bien que l’idée ici soit plus basée sur un aspect sensoriel.

En revoyant les spaghettis en train de bouillir je me suis dit que le sachet qui a servit à les emballer doit être dans ce type de proportion, même mieux.

Mais c’est un principe à garder en tête.

Et voila que je vient de trouver une possible transition pour la structure du mémoire, entre une vision du design et l’analyse fondamentale de l’emballage que je compte déployer. Peut-être grâce à ce type de comparaison, de leçons que l’on peut trouver dans la nature ou au quotidien. Qui sont d’inépuisables sources de réflexions pour peu qu’on les regardes vraiment…

Merci petit kiwi.