La réutilisation, avenir de l’emballage ?

 Dans la « formule » des 3 R que sont « recycler, réduire et réutiliser » voilà deux fois en quelques jours que je lit des articles suggérant que la réutilisation est l’axe de progrès le moins exploré aujourd’hui dans l’emballage (et donc une futur tendance).

http://www.dexigner.com/product/news-g19865.html

http://www.packagingdigest.com/blog/Common_Sense_and_Sustainability/29887-Sustainable_Packaging_Focus_on_Reuse_in_2010.php?rssid=20547

Voir également d’autre tendance en Re sur ce post de JoAnn Hines (Packaging Diva) chez Amazon : Rethink the green packaging paradigm )

Ces « R » semblent largement partagés, je trouvais donc curieux qu’il y en est un en particulier qui se dégage du lot. (Peut-être une piste à creuser du coup)

E. Leclerc fait le tri et allège encore ses produits

Vendredi dernier je n’avais pas pu m’empêcherde prendre ce panneau de pub en photo.

Il semble que E.Leclerc fasse de grands efforts dans cette démarche de suppression d’emballages de l’ensemble de sa gamme.

Cela est confirmé par plusieurs sources, dont cet article que l’on m’a envoyé aujourd’hui (merci Quentin 🙂

« Leclerc déclare la guerre aux emballages superflus
La chaîne de supermarchés Leclerc, emmenée par l’omniprésent Michel-Edouard, supprime les emballages sur certains produits vendus dans ses magasins.
La marque du groupe, la Marque Repère et sa désormais fameuse cible rouge, s’est déjà séparée de certains emballages. Les tubes de dentifrice par exemple, qui seront dorénavant vendus « nus ». L’opération de suppression des emballages de la Marque Repère avait déjà commencé l’année dernière, et quelques 700 tonnes de carton avaient été économisées en une seule année. Comme Amazon l’avait déjà fait en son temps.
Leclerc passe ainsi tous ses produits au crible et essaie d’en simplifier l’emballage au maximum, sans pour autant nuire aux fonctions de conservation et d’information de celui-ci. On peut ici rappeler que la marque de Michel-Edouard est coutumière du fait puisque c’est déjà elle, qui au milieu des années 90, avait supprimé la distribution de sacs plastiques gratuits dans l’immense majorité de ses magasins. D’un milliard de sacs distribués par an, il n’y en a aujourd’hui plus que 50 millions. Soit 4000 tonnes de plastique économisées par an.
L’enseigne cherche ainsi à agir en faveur du développement durable, et s’inscrit dans la logique de réduction des déchets du Grenelle Environnement. Des efforts conséquents, donc, et dont la concurrence devrait s’inspirer prochainement. »

(Article lu chez www.marcelgreen )

Rien ne se perd, rien ne se créer…Tout fini par nous retomber dessus!

(cliquez pour voir en grand)
gouache et crayon de cire (de très vieux crayons même ^^’)

Inspiré par quelques « What goes around came around… » Et après avoir vu le documentaire de Ian Connacher « La malédiction du plastique » (hmm ptet un truc à faire pour évoquer la chaîne alimentaire)
En tout cas je cherchais à faire une illustration dans cette idée de « récolter ce que l’on sème », « effet papillon » toussa…

Réalisations et essais dans la suite :

Au départ j’imaginais une grande sculpture d’une vague de déchet (en jouant avec les matières), mais je me suis dit qu’un dessin pourrait être pas mal.

Mes pinceaux et autres outils étant au lycée, après le petit croquis j’ai rapidement testé ça sur l’ordi.

(Hop un petit effet miroir histoire de tourner dans un sens plus logique)

Ce qui donnais un aperçu rapide, comblant la frustration de ne pas pouvoir faire la vrai.

Et donc le lendemain j’ai enfin pu la faire à la main (et dans le bon sens)

Et woila !
Vous aurez sûrement remarqué le clin d’œil évident à Hokusai (mont Fuji)

Quand à la sculpture que j’imaginais au départ… hmm on verra plus tard ^^