Avatar

La gigantesque production de James Cameron vaut largement le détour.

Je ne détaillerai pas ici la qualité de la mise en scène, de la réalisation ou des effets bluffants.

En tout cas il est suffisamment riche pour que chacun y trouve son compte.

Une merveilleuse synthèse, entre les « Tristes Tropiques » d’un monde futur, la révolte du « Soldat Chaman » ou même « Danse avec les loups » si on remonte loin.

L’éternel combat entre l’Homme et sa propre nature.

On dit parfois que le but de l’Art c’est de faire passer des émotions, dans ce cas il est largement atteint.
Sensible, poète ou peu importe ce que vous pensez, je ne peux que recommander ce film qui deviendra indéniablement une nouvelle référence dans l’avenir.
Le concept essentiel du scénario n’est certes pas nouveau, mais comme j’ai pu lire dans un commentaire :

« On voudrait que la morale s’imprègne durablement dans nos têtes d’humains… »

S’en est peut-être la plus belle actualisation, j’imagine facilement les prochaines générations le regarder encore, comme nous avec certains Walt Disney et autres.

(N.B : après l’avoir vu une deuxième fois, j’ai pu repenser aux différents articles que j’avais lu sur le film, mais il est toujours mieux de le voir une première fois sans idée de ce que l’on va voir, où il m’avais paru bien plus impressionnant)

En tout cas si vous voulez en savoir un peu plus, cet article est pas mal.

Un autre chez wired  : Powerful Avatar Stuns the Eye, Seduces the Heart (leur accroche est très bien tournée ^^)

Et une intéressante critique ici : Quand les Blancs arrêteront-ils de faire des films comme Avatar ?

Comment fabriquer une étagère d’appoint pour mezzanine Tromsö :

« Faut être malin en chaudronnerie…T’as compris ? »

Roger est un véritable personnage de Jean Perrin, avec une carrière et une expérience aussi longue et impressionnante que ses sermons. Ceux-ci sont parsemés de fabuleuses anecdotes, de quelques leçons de vie mais surtout d’expressions devenues carrément mythiques pour nous…

Cela fait donc depuis 3 semaines qu’il nous donne une petite formation en chaudronnerie, les vendredi matin.
(L’avantage d’un grand lycée technique pouvant croiser pas mal de possibilités avec les différentes sections)

(Albums photo de nos magnifiques bouilles à la fin)

Soudure au chalumeau, à l’arc, soudo-brasure, a brasure, utilisation d’énormes machine-outils, découpeuse, plieuses, etc…
« Jean Perrin plus c’est gros plus c’est bien » comme on dit (à ne pas prendre au pied de la lettre, sous la couche de suie nous somme des poètes avec beaucoup d’humour)

Durant ce dernier cours on était libre de faire un petit projet si on le voulait.
J’ai donc profité de l’occasion pour réaliser un complément pour mezzanine Tromsö (le fameux modèle métallique d’Ikéa, un peu bancal).

Car après avoir fait un tour en magasin (pour autre chose au départ, mais vous savez ce que c’est on en ressort avec bien plus à la fin, pareil pour les idées), j’ai pu vérifier que même chez eux cette mezzanine avait tendance à être un peu instable (d’où la vente d’accessoires de fixation au mur).

Dans les autres accessoires il y a notamment un bureau, assez bien fait…et puis une étagère suspendue au sommier, par contre celle-ci ne m’a pas convaincu du tout (trop haute, trop longue, pas assez stable et une patte d’accrochage en plein milieu).

« Bah tant pis ! J’vai m’en faire une! »
(en chaudronnerie on parle fort)

Quelques dessins, une chute et 2-3 points de soudure plus tard…
Voila le résultat !

La tablette mesure environ 500mm de long et est conçue pour s’enchasser sur les traverses du lit. Elle n’est pas très large, 150mm, pour limiter les efforts de torsion au niveau des jonctions de la traverse sur les pieds du lit. Et a un léger rebord au fond pour que les objets ne tombent pas derrière…

A peine rentré qu’elle était posée… et c’est bien plus confortable qu’avant !
Surtout au niveau de l’éclairage mais aussi pour faire un peu de place.

Pour les photos de la section DSAA au travail voir l’album Flickr du MAAD

Voila, plus qu’à revendre l’idée à Ingvar Kamprad vous trouvez pas ? Ou du moins leur suggérer de faire des étagères plus petites… 😛

Expérience #4

La nature est une formidable source d’inspiration, Frei Otto l’a prouvé dans toute son Œuvre. Et c’est également une base de ma réflexion sur le Design (qu’il faudra que je publie un de ces jours).

L’idée du soir me vient de l’observation d’un fruit, vous allez comprendre…

« Hmmm si j’arrive à trouver le rapport entre la peau d’un kiwi et son volume…peut-être que ça pourrait faire un bon repère, une sorte de « taux d’emballage »

Par exemple, si un kiwi a un volume d’environ 100cm³, et que sa peau représente 3-5cm³.
Alors on pourrait se fixer une limite de 3-5% d’emballage/volume emballé, dans le cas de produits similaires : relativement dense et peu sensible aux chocs.

Naoto Fukasawa, prototype Packaging, Kiwi Fruit Packaging, Takeo Paper Show, 2004. (Image empruntée sur blog de Tom Howard) Clin d’œil à un fameux concept d’emballage, bien que l’idée ici soit plus basée sur un aspect sensoriel.

En revoyant les spaghettis en train de bouillir je me suis dit que le sachet qui a servit à les emballer doit être dans ce type de proportion, même mieux.

Mais c’est un principe à garder en tête.

Et voila que je vient de trouver une possible transition pour la structure du mémoire, entre une vision du design et l’analyse fondamentale de l’emballage que je compte déployer. Peut-être grâce à ce type de comparaison, de leçons que l’on peut trouver dans la nature ou au quotidien. Qui sont d’inépuisables sources de réflexions pour peu qu’on les regardes vraiment…

Merci petit kiwi.