Master ou bien ?

Le DSAA nous amenant à 240 ECTS, il ne nous en manque que 60 pour avoir l’équivalence européenne du niveau « Master » soit une petite année de cours… autant finir sur ça que de devoir y revenir plus tard.

Sur cette page wikipédia (décidément il y a tout) on apprend que ces 60 crédits correspondent à environ 1500 – 1800 heures de travail.
Quand on y pense (vu le peu d’heures de sommeil que l’on a en général dans un cursus Arts Appliqués) au niveau DSAA on dépasse facilement la quantité de travail requis pour prétendre avoir un Master Spécialisé…

En tout cas les poursuites possibles sont vastes, il manquerait une sorte de site centralisant les orientations et autres choses de ce genre (ah trouvé). Et que l’inscription soit aussi facile et intuitive que de créer un compte sur un réseau social…

Dans la suite j’ai regroupé les quelques écoles et liens trouvés au fil des recherches, dès fois que ça serve à d’autres… D’ailleurs si vous avez de quoi y contribuer n’hésitez pas 😉

(En faisant généralement le choix de ne pas garder les filières privées, ce sont donc principalement des universités).

World’s Best Design Programs

Les « grandes écoles » font peut-être bien sur le CV mais il n’empêche que l’on peut en apprendre autant n’importe où ailleurs si l’on est motivé.
Avec par contre la difficulté le mérite de devoir créer ses propres opportunités.

Si il y a une chose dont je me suis rendu compte depuis l’an dernier c’est qu’il est tout à fait possible de se former en parallèle grâce aux nombreuses ressources que représentent les gens, Internet, toussa (vive twitter et la foule de choses apprises depuis, avec open-edu par exemple) ou toute autre source disponible.

Hors-Europe :

Il y a l’Australie qui en fait rêver plus d’un :

australia.com
study-in-australia

University of South Australia
University of Western Sydney

Mais ces formation requièrent un diplôme d’anglais comme le TOEFL ou le TOEIC que l’on ne nous fait généralement pas passer à l’école (voir ces deux pages de l’étudiant pour plus d’infos et des astuces pour s’entraîner etc.)

Le Canada et ses diverses Universités Quebecoises

Comme l’UQAM :
Maitrise en gestion de projet
Maitrise en étude des arts
Maîtrise en kinanthropologie Profil professionnel, concentration en ergonomie

(ces maîtrises valent 45 crédits et « En vertu d’une entente France-Québec en matière d’éducation » on peu avoir de nombreux avantages)

[et autres pays éventuels…]

Europe :

Le seul inconvénient des Masters et nombreux programmes dans le cadre ERASMUS : ils sont en deux ans, et il ne semble pas possible de rentrer directement en 2ème et dernière année.
C’est à confirmer mais ça peut sembler logique vu que la deuxième année se fait à résidence. Dommage mais néanmoins fortement intéressant si les deux années ne vous repousse pas.

Europe education formation : etudier en europe
Erasmus Mundus

School of Theatre, Performance and Cultural Policy Studies
Masters in Strategic Project Management (European)
Master Erasmus Mundus in Materials Science
International Master in Management of Information Technology
INTERNATIONAL MASTERS IN ECONOMY, STATE & SOCIETY
MSc. in Global Innovation Management
Functionalized Advanced Materials and Engineering

La Finlande http://www.ulapland.fi (note : leur site général d’inscription est super)
http://sylvain-en-laponie.over-blog.com (Le blog d’un ancien étudiant ayant passé un an en Finlande)

Italie :
Master of Arts in Design, Bolzano
Domus Academy
Ecole polytechnique de Milan

Suisse :
ecal : masters : design de produit

Belgique :
Les instituts St-Luc de Bruxelles (ecole de recherche graphique)
Université de Saint-Luc Liège (où 2 anciens de Jean Perrin sont actuellement)
Université de Liège
Master complémentaire en développement, environnement et sociétés

Allemagne :
Universität der Künste Berlin

Angleterre :
http://www.royalacademy.org.uk/

France :

La liste des masters en France :
http://studieren.fr/cursus-master.0.html (merveilleux site qui fait aussi pour les autres pays en fait !)

Mastères Spécialisés : Euromed Master of Science
MIQE : MS en Management de l’Innovation, de la Qualité et de l’Environnement
Design Global, Spécialité Management de l’Innovation et du Design Industriel

Master 2 Recherche Design & Environnement, Paris la Sorbonne
Toulouse, M2 Couleur, image et design
Master GSI Design, Evry

Hop voilà pour le moment…

En tout cas il est toujours bon de connaître le parcours des aînés de nos précédentes promotions.

Vu le mal qu’on a eu à faire l’inventaire des formations l’autre jour en classe, si vous avez des adresses à ajouter n’hésitez pas 🙂

(Le hors série de télérama sur les écoles d’arts était pas mal aussi mais peut-être plus destiné à ceux qui commencent)

L’obsolescence est un crime

Je ne supporte pas l’obsolescence programmée, ces produits toujours aussi nombreux qui ont été conçu dans le seul but d’être remplacés (ça c’est dit).

L’exemple qui va suivre n’est peut-être pas le pire mais c’est l’achat d’un essuie-glace qui a fait déborder le vase du raz-le-bol…

Dans cet objet seule la bande de caoutchouc nécessite d’être changé de temps en temps, et pourtant en magasin on ne trouve que des essuie-glace complets emballés dans leur belle coque en plastique.

Ajouter à cela des variations encore plus nombreuses que les modèles de voitures et ça donne un gâchis absurde.

Petite analyse comparative entre l’ancien modèle et celui encore neuf donc :

C’est un peu comme le jeu des 7 erreurs…
Basiquement la structure est la même, un grand arceau sur lequel sont accrochés deux petits arcs qui maintiennent la bande de caoutchouc contre le pare-brise.

Déjà le modèle affiché sur la boite ne correspond pas, on ne retrouve pas le profil du décrochement. Une erreur de référence peut-être ?

Tant pis, au final on aura pu faire avec et ça servira aussi pour les prochaines fois même pourquoi pas.

Les deux ont un corps en plastique, mais au touché le plus récent semble de moins bonne qualité, et un peu plus fin (une question de gain de matière on peut imaginer)

De plus on ne retrouve pas la structure en croisillon à l’intérieur.

Autre détail notable, la liaison entre le grand arceau est également différente (dommage au départ on pensais pouvoir intervertir ainsi cette pièce pour utiliser le neuf avec l’accroche de l’ancien).

Changement également de la composition du balais en caoutchouc, le précédent a une âme en métal incluse dans le corps du balais (visible au bout), pour le plus récent ce sont deux lamelles plus fines qui sont le long du balais, et seul les fines pattes de plastiques des petits arceaux maintiennent le tout.
Autrement ils ont les mêmes dimensions.

Passons le fait que la partie évidemment prévue pour lâcher est une très mince liaison entre le corps de la bande et la partie qui va racler la vitre…

Il y a un peu de jeu de chaque coté de la bande mais ça ne semblait pas suffisant pour pouvoir l’enlever sans rien casser, dans le cas du nouveau balais cela parait encore moins faisable.

Et pourtant au final ce fut la solution, aussi simple que ça puisse paraître.
Sortir les bandes en tirant doucement dessus vers l’extérieur, jusqu’à ce qu’un coté s’échappe.

Ou comment changer juste ce qu’il faut.
La prochaine fois pas la peine d’acheter un modèle identique au prix fort, il suffira d’en trouver un qui ai le même patin…

Apparemment il y a une dizaine d’années il suffisait d’emmener sa voiture au garage le plus proche pour qu’on vous remplace la bande usée par une nouvelle, les bandes étant fabriquées au kilomètre, stockées en rouleau, il suffisait de couper un morceau à la bonne longueur… pour seulement quelques francs.

C’est peut-être encore possible ? Seulement à présent il doit être plus intéressant de vendre une pièce complète que la seule partie qui s’use.

Tss il ne serait pourtant pas compliquer d’avoir une interface standard…

D’ailleurs à discuter essuie-glace j’ai découvert que certaines voitures utilisent un modèle qui semble beaucoup plus simple, uniquement constitué d’une lame de plastique souple.

Même sans armature extérieure ils arrivent à suivre la courbure du pare-brise et à rester plaqués contre, plutôt bien conçus donc (ou même pour la prise au vent), le seul inconvénient étant qu’ils semblent coûter bien plus cher que les autres…

[édit 04/05] Un article dans le monde parle d’ailleurs d’étendre la garantie sur les biens de consommation à 10 ans ^^

Comment casser des noisettes en grande quantité ?

Le problème de la semaine… il aura fallut moins d’une heure pour réaliser la solution.

C’est une question qui se pose rapidement quand on doit faire face à un grand saladier plein de noisette comme au-dessus.

Les outils existant vont bien si vous n’avez que quelques noix à casser, mais ils sont rapidement inadaptés…

Le principal problème : ils mobilisent les deux mains, ce qui complique la tâche (sans même parler des personnes ne pouvant utiliser qu’une main…). De plus on risque souvent de se coincer les doigts du fait qu’il est difficile de doser l’effort.

La solution la plus simple trouve son origine chez les casseuses d’amandes d’autrefois : un galet.
Et puis d’expérience quand on était gamin c’est bien ce qui allait le mieux.

Le choix de la pierre est essentiel. Il faut qu’elle soit bombée pour avoir une bonne prise en main, mais surtout qu’elle ai un léger creux de l’autre coté ce qui évitera à la noisette de glisser au moment de l’impact.
Ici les veines de la pierre sont parfaites pour ça.

Reste à fabriquer un morceau de bois avec une rainure progressive en V pour pouvoir faire autant avec les petites noisettes qu’avec les plus grosses.

Une épaisse planche de noyer (comme c’est un bois très dur et résistant) fera l’affaire. Le morceau est retaillé aux dimensions voulues (20 cm environ) puis creusé avec une scie, une gouge en V et un ciseau à bois.
Un coup de poncage… et voilà :

Une main s’occupe de casser les coques avec la pierre, l’autre enlève les noisettes et il n’y a plus qu’à balayer les éclats d’un revers de la main.

Et au final c’est bien plus efficace et agréable de casser les noisette comme ça, c’est même limite défouloir ^^


[édit. 2011] ce noël j’ai pu tester ce casse-noisette conique « Drosselmeyer », comme toujours il faut contrôler un minimum sa force, mais il est vraiment bien pour des quantités réduites de noix ou noisettes.

[édit. 2016] : ces dernières années mes parents utilisent ce casse-noisette manuel qui est adapté pour du volume, avec simplement une phase de tri après le cassage pour séparer les noisettes des morceaux de coques. Les noisettes sont ensuite torréfiées et moulinées avec cet appareil du même constructeur italien Gimas (et, pour mémoire, un rare distributeur FR).

[édit. 2024] : la tradition perdure, mais on continu de réfléchir au sujet.
J’ai trouvé très maline l’astuce de cette personne de projeter la noisette. Le même principe (avec l’avantage de ne pas avoir de réglage d’écrasement comme dans le modèle de Gimas) pouvant s’utiliser pour un volume important de noisette, vu ce bricolage avec une sorte de turbine imprimée en 3D pour catapulter les noisettes.
Je serais tenté de reproduire ce dernier, mais avec une rotation manuelle (une manivelle, des engrenages, un volant d’inertie, une roue-libre, toussa).