That’s all folks !

Aujourd’hui avait lieux les derniers oraux du DSAA de Jean Perrin (Lundi c’était Marie Currie et jeudi/vendredi ça sera Diderot).

On aura donc vu défiler :

Maxime « Produire son énergie »
Pierre « Le tourisme urbain »
Alexandre « La chaleur dans l’habitat
Elodie « Les cycles valorisants dans la cuisine »
Jérémy « Détente et découverte à proximité des cotes »
Laura « Le secret »
Pierre « Dipline, conducteur d’innovation »

Yoann « La protection en altitude
Warren « Illusion, simulacre et détournement »
Marie « La marche »
Emmanuel « Emballage et développement durable »

(j’étais donc en dernier, presque comme pour le bts, en espérant que ça me réussisse autant ^^)

Environ 35 m², 1 an de projets, et seulement 30 min pour tout raconter…

Sinon dans l’ensemble c’était de beaux projets qu’on avait là, une bien belle promo et le tout évoluant dans une ambiance fort sympathique.

Et voila, c’est déjà la fin.
On peut quasiment dire que nous somme en vacances à présent, vendredi se fera l’annonce de tout les résultats.
Ensuite la plupart commencerons à partir… ça passe vite, déjà une nouvelle migration.

En ce qui concerne notre promo, quasiment tout le monde est parti pour faire un master2, de quoi faire encore de belles choses donc… on se tient au courant pour la suite ^^

(bon, c’est cool je vais pouvoir reprendre ou j’en étais dans les posts, avec les pistes prospectives… à venir également le final bien détaillé concernant le Vrac 🙂 )

Beurrier open-source

Après l’explication du raisonnement m’ayant amené à faire un beurrier, voici l’objet et son making-of détaillé 🙂

Ce petit exercice de conception m’aura occupé pendant quelques soirs/week-ends, à se demander comment devrait-être un beurrier ?


– Sachant déjà qu’il sera fabriqué en argile (et donc des épaisseurs minimum et un taux de retrait à ne pas oublier)
– Et puisque au départ il ne m’était pas destiné, il faut aussi que ce beurrier soit le plus simple possible à réaliser.
En vue de pouvoir le faire faire aux gens, par exemple dans le cadre d’un atelier de poterie comme c’était le cas ici, pour s’équiper et donc éviter les barquettes jetables comme on a vu précédemment.

Voici la version originale réalisée par Domi :

Ce modèle déjà plutôt sympa était malheureusement trop petit, donc en plus de la « réaction aux emballages » le but était également d’essayer de faire une 2ème version améliorée.

Avec une rapide analyse du besoin et de l’existant on peut établir et compléter le cahier des charges tout en esquissant rapidement quelques concepts.

Comment maintenir un morceau de beurre en place ?
(sans oublier conservation, manipulation, transport, estime, etc.)

L’idée se précisant, une modélisation 3D permet de mieux définir l’objet, et de faire un petit rendu pour montrer à quoi il pourrait ressembler.

Et d’aussitôt modifier quelques détails (sur cette première version les épaisseurs de la base n’étaient pas constantes par exemple).

L’avoir modélisé offre également la possibilité d’utiliser des techniques de prototypage rapide. Et justement j’avais l’opportunité d’avoir accès à une imprimante 3D ^^
Du coup après avoir donné mon fichier et patienté quelques jours, j’ai pu récupérer une version « imprimé » (par dépôt de fil pour être exacte).

Cette fois on à plus une image mais carrément l’objet tel qu’il serait.
Habituellement je procède surtout par maquettes, chaque itération permettant d’affiner l’objet et tester des choses en direct.
Seulement dans ce cas ça aurait été difficile, ne pouvant passer qu’une seule fois à l’atelier pour en faire un en argile, il fallait que la version à fabriquer soi la bonne… cette occasion tombait donc à point.

Après quelques derniers ajustements on était prêt, les vacances de Pâques furent l’occasion de le faire pour de bon, en argile cette fois.

Les éprouvettes de test pour calculer le taux de retrait attendu, selon le type d’argile que l’on aurait choisit (environ 6-10%)

On commence par l’impression des patrons à l’échelle 1:1 et puis découpe/pliage/façonnage… (la simplicité de fabrication vient de cette fabrication à plat puis mise en forme avec une cale)

Dans l’idée ce n’était donc pas très compliqué, mais il faut reconnaître que dans la pratique (et pour une presque première fois) il n’était pas évident d’avoir des bords aussi droit ou arrondis que prévu ^^’

Ensuite séchage…

…et hop quelques semaines plus tard, une fois cuit et soigneusement poncé par Domi :

(« plus tu ponce plus le maquette il est beau » comme on dit à Jean Perrin)

Et encore une semaine plus tard…

Tadaaa ! Avec un bel émail (par trempage).

Au final on a donc un objet assez simple, qui maintient le beurre en place grâce à la rugosité de l’argile (la base étant laissée brute) et de deux butés dans le sens de la longueur, les butés servant surtout à empêcher le couvercle de se déplacer dans les deux sens possibles de translation.
Tandis que deux encoches sont présentes sur les flancs du couvercle pour faciliter sa préhension.

Quand au socle sa forme permet de facilement prendre le tout, et maintenir le couvercle en place le temps du transport frigo-table (l’espace étant suffisant pour glisser la main dessous)

Et woila, bon appétit 😀

Pour finir, il y a deux possibilités de fabrications :

1) Avec une imprimante 3D, même si elles ne sont pas encore aussi répandues que les imprimantes classiques, les modèle comme Rep-rap sont abordables et se multiplient de plus en plus. Certains comme le studio Unfold on même réussi à imprimer de la céramique avec !
Il existe d’ailleurs déjà des bases de données d’objets prêt à être imprimés, et l’on peut retrouver du coup ce beurrier sur Thingiverse (ce qui explique le titre du post, héhé tient d’ailleurs c’est peut-être le premier beurrier open-source) 🙂

2) Ou plus classiquement, en reprenant les plans et avec un peu  d’argile. En allant dans un atelier local (allons il y a bien une activité de poterie pas loin de chez vous) ou sinon peut-être aussi avec l’argile auto-durcissante que l’on trouve dans les magasins de fournitures créatives.

Voila donc pour ce fameux beurrier, qui finalement aura été au croisement de pas mal de choses…
J’aurai d’ailleurs bien envie de poursuivre cette thématique autour de tout ce qui est auto-production, open-source et do-it-yourself, peut-être l’an prochain pour le master2, qui sait ? ^^

« Zeitgeist »

…ou « l’esprit du temps » en Allemand.

Il y a parfois quelques films comme ça, que l’on peut considérer d’utilité publique, pour simplement nous rappeler de penser et choisir par nous-même, et que la conscience de ceci est un pouvoirs bien plus puissant que ce qu’on veut nous faire croire.
Malgré tout les problèmes du monde, ce qui est rassurant c’est que la nature profonde de cette conscience se réveille peu à peu.

http://www.zeitgeistmovie.com/

‘Zeitgeist, The Movie’ and ‘Zeitgeist: Addendum’ were created as Not-for-Profit expressions to communicate what the author felt were highly important social understandings which most humans are generally not aware of. The first film focuses on suppressed historical & modern information about currently dominant social institutions, while also exploring what could be in store for humanity if the power structures at large continue their patterns of self-interest, corruption, and consolidation.

The second film, Zeitgeist: Addendum, attempts to locate the root causes of this pervasive social corruption, while offering a solution. This solution is not based on politics, morality, laws, or any other « establishment » notions of human affairs, but rather on a modern, non-superstitious based understanding of what we are and how we align with nature, to which we are a part. The work advocates a new social system which is updated to present day knowledge, highly influenced by the life long work of Jacque Fresco and The Venus Project.