Printbed upgrade : go glass !

Quand on y pense, ça commence à faire un moment que la RepRap tourne.
Et la plaque d’acrylique s’est sérieusement déformée sous l’effet de la chaleur, malgré le kapton.

 

Peut-être moins à cause des impressions que de l’utilisation d’une lampe de bureau pour préchauffer la plaque afin d’aider l’adhérence de la première couche de plastique.
C’est après avoir vu cette vidéo d’Adrian Bowyer que j’ai été séduit par l’idée du printbed en verre.
Un ami (merci Adil^^) m’a passé une vitre de scanner (très bonne planéité et juste la bonne épaisseur), et après avoir demandé quelques conseils à google, les 3 cotés ont été relativement faciles a découper avec une petite roulette-diamant.

Presque… j’avais presque fini de découper l’encoche avec une petite meule sur dremel (n’ayant pas de quoi percer un trou comme recommandé). Quand en un malheureux mouvement elle s’est pris dans le tissu protégeant le bureau des projections d’eau (pour refroidir l’outil mais aussi le verre qui autrement pourrait exploser avec la différence de température), s’est enroulée dedans et ai revenu fracasser la vitre en plein milieux : fail.

Mais après réflexion et en discutant de la réelle utilité de l’encoche (pour la purge au départ), on pourrait essayer sans.
Il suffirait de monter un peu l’extrudeur en Z, le temps d’atteindre une température stable et d’amorcer le flux de plastique, puis de se remettre à zéro et lancer l’impression.

Premier test de cette idée il y a quelques jours, avec une plaque de l’imprimante 3D de l’école. Car curieusement ces plaques sont un peu comme des consommables et semblent ne plus être acceptées par la machine après 3-4 utilisations, même quand elles ont été nettoyées ô_o

Duct tape FTW comme ils disent

C’est quand même une douce ironie que de pouvoir adapter une pièce propriétaire sur une RepRap.
Mais de toute manière ça n’allait pas : la chaleur de l’extrudeur était trop élevé pour la plaque et avec sa hauteur on ne pouvait pas réajuster le zéro de l’axe-z (ressort trop court)…

Heureusement on avait une autre vitre de scanner de coté. Cette fois je me suis donc simplement abstenu de faire l’encoche. Et après avoir recouvert patiemment la surface de kapton (on a essayé d’imprimer à nu mais pas top sans support chauffant) voila un magnifique printbed qui ne devrait pas se déformer de si tôt !

Ajustement du zéro et de l’approche (0,2mm… good), et un petit flocon pour fêter ça !

Tient ça nous fait 6cm² de surface en plus et surtout plus besoin de faire attention si la pièce empiète sur le vide de l’encoche ^^

DIY, dream it yourself.

Ce matin j’ai fait une petite présentation de la RepRap à l’école.
Finalement c’est devenu sa nouvelle maison, et ptet bien un futur Fab Lab de Nancy ^^

préchauffage pour la démo

D’ailleurs, petite astuce pour la transporter dans le tram : une grande plaque et un drap (pour la pluie), afin de la porter par la plaque et à deux mains, ce qui est plus confortable que par le cadre (ça pèse quand même son poids) et une fois arrivé rien n’avait bougé.

le nouveau coin reprap

Pourquoi ce post ?
Simplement pour garder une trace et se rappeler de cette wonderful journée, car c’est peut-être l’origine de grandes choses qui vont avoir lieux par la suite. En tout cas ça promet d’être une très belle aventure pour les mois à venir, enfin, je vous tient au courant 😉

RepRap // Production des dernières semaines

Bon, jusqu’ici j’ai pu imprimer une vingtaine de pièce pour un premier kit reprap, quelques autres trucs et beaucoup de chutes (que je garde pour quand on aura une recycleuse afin d’en refaire du fil^^)

base v6 pour un adrian extruder et pièces diverses

Au tout début j’avais des problèmes de positionnements (calibration), par la suite d’adhérence (impression sur papier de verre, retour au kapton), et finalement les derniers problèmes que j’ai eu étaient au niveau de la température.

Curieusement au bout d’un moment il arrivait que la résistance arrête de chauffer, la température chutant le fil ne sort plus et pendant ce temps le boulon qui l’entraîne l’use en l’agrippant.

Ces dernières semaines j’ai donc refait le câblage plusieurs fois et avec le dernier montage j’ai peut-être une idée de l’origine du problème.
J’ai cru d’abord qu’il s’agissait d’un faux contact, à force de chauffer la résistance brûle son isolation et pourrait faire contact sur la tête en cuivre.
Du coup j’ai mis peu de kapton autour de la tête, mais dans l’avant-dernier montage on voyait que la résistance était chauffée au rouge, avait explosé l’isolation mais marchait quand même un peu.

Et puis pour le dernier montage j’ai essayé l’inverse, en blindant le montage d’une bonne épaisseur de kapton, résultat : ça marche du tonnerre.
Hypothèse : peut-être que les couches de kapton permettent de mieux contenir la chaleur, si la tête se refroidit moins il y a moins de risque de surchauffe à tenter de la maintenir à température constante.
Ayant l’impression qu’à chaque premier démarrage la résistance brûlait l’isolation et le kapton.

Dans le doute j’effectue le préchauffage en palier progressif à présent, et j’imprime non plus à 200°C mais à 170-180°C… depuis l’extrudeur est toujours en état « neuf » et fonctionne de manière fiable pendant plusieurs heures continues 🙂

Néanmoins ça m’a décidé à commander un bloc de chauffe en alu, qu’il suffit de visser sur la nouvelle version de l’extrudeur. Comme c’est le même filetage/diamètre je pourrai l’utiliser sur mon ancien et le réutiliser le jour ou je l’upgrade (hop commencé à imprimé les pièces pour un extrudeur type Adrian).

une sorte de carte de visite « planetary gear »

Plus qu’à s’attaquer un jour à Skeinforge (un autre logiciel pour générer un parcours d’impression à partir d’un fichier 3D, plus compliqué à utiliser que RepSnapper mais aux résultats hallucinants), et là on pourrait même imprimer la Lune 😉