Réplication bientôt finie, et début d’une Huxley

Petit point du coté de la RepRap 🙂

Réplication : 65% des pièces

Les deux parties du chariot supportant l’extrudeur, assez complexes.

Pas mal aussi de constater que les pièces ont la même résolution que celles qui m’ont servi à monter la RepRap.

Parfois je tente également des petits lots. Il reste cependant des larges pièces pour lesquels il vaudrait mieux avoir un support chauffant (prévu pour plus tard), mais on devrait pouvoir se débrouiller quand même.


Huxley Beggins :

Pu finir également quelques pièces pour l’ami qui voulait se lancer dans le montage d’une Huxley. La suite pour plus tard 🙂

Printbed upgrade : go glass !

Quand on y pense, ça commence à faire un moment que la RepRap tourne.
Et la plaque d’acrylique s’est sérieusement déformée sous l’effet de la chaleur, malgré le kapton.

 

Peut-être moins à cause des impressions que de l’utilisation d’une lampe de bureau pour préchauffer la plaque afin d’aider l’adhérence de la première couche de plastique.
C’est après avoir vu cette vidéo d’Adrian Bowyer que j’ai été séduit par l’idée du printbed en verre.
Un ami (merci Adil^^) m’a passé une vitre de scanner (très bonne planéité et juste la bonne épaisseur), et après avoir demandé quelques conseils à google, les 3 cotés ont été relativement faciles a découper avec une petite roulette-diamant.

Presque… j’avais presque fini de découper l’encoche avec une petite meule sur dremel (n’ayant pas de quoi percer un trou comme recommandé). Quand en un malheureux mouvement elle s’est pris dans le tissu protégeant le bureau des projections d’eau (pour refroidir l’outil mais aussi le verre qui autrement pourrait exploser avec la différence de température), s’est enroulée dedans et ai revenu fracasser la vitre en plein milieux : fail.

Mais après réflexion et en discutant de la réelle utilité de l’encoche (pour la purge au départ), on pourrait essayer sans.
Il suffirait de monter un peu l’extrudeur en Z, le temps d’atteindre une température stable et d’amorcer le flux de plastique, puis de se remettre à zéro et lancer l’impression.

Premier test de cette idée il y a quelques jours, avec une plaque de l’imprimante 3D de l’école. Car curieusement ces plaques sont un peu comme des consommables et semblent ne plus être acceptées par la machine après 3-4 utilisations, même quand elles ont été nettoyées ô_o

Duct tape FTW comme ils disent

C’est quand même une douce ironie que de pouvoir adapter une pièce propriétaire sur une RepRap.
Mais de toute manière ça n’allait pas : la chaleur de l’extrudeur était trop élevé pour la plaque et avec sa hauteur on ne pouvait pas réajuster le zéro de l’axe-z (ressort trop court)…

Heureusement on avait une autre vitre de scanner de coté. Cette fois je me suis donc simplement abstenu de faire l’encoche. Et après avoir recouvert patiemment la surface de kapton (on a essayé d’imprimer à nu mais pas top sans support chauffant) voila un magnifique printbed qui ne devrait pas se déformer de si tôt !

Ajustement du zéro et de l’approche (0,2mm… good), et un petit flocon pour fêter ça !

Tient ça nous fait 6cm² de surface en plus et surtout plus besoin de faire attention si la pièce empiète sur le vide de l’encoche ^^

DIY, dream it yourself.

Ce matin j’ai fait une petite présentation de la RepRap à l’école.
Finalement c’est devenu sa nouvelle maison, et ptet bien un futur Fab Lab de Nancy ^^

préchauffage pour la démo

D’ailleurs, petite astuce pour la transporter dans le tram : une grande plaque et un drap (pour la pluie), afin de la porter par la plaque et à deux mains, ce qui est plus confortable que par le cadre (ça pèse quand même son poids) et une fois arrivé rien n’avait bougé.

le nouveau coin reprap

Pourquoi ce post ?
Simplement pour garder une trace et se rappeler de cette wonderful journée, car c’est peut-être l’origine de grandes choses qui vont avoir lieux par la suite. En tout cas ça promet d’être une très belle aventure pour les mois à venir, enfin, je vous tient au courant 😉