Astuce pour se servir d’une brique // Comment éviter le « glop glop »

Heureusement qu’il n’y a pas de date de péremption sur les brouillons, ça faisait longtemps que ce post était en préparation ^^’

Au départ cette image m’avait fait repenser à une astuce apprise par un ami (thanks Pierre), et qui permet d’éviter le « glop glop » que peuvent faire les briques de liquide.

« Han c’est trop bien, mais comment ça marche ? »

Déjà le problème :

(vous aurez peut-être reconnu l’image d’un post précédent ^^)

Si le flot de liquide n’est pas continu, c’est simplement à cause de l’air qui cherche à prendre la place du contenu, et son seul choix est de passer par le goulot.
Les astuces bien connues pour contrer cela : faire un trou, arracher un coin…enfin du moment que l’on crée un appel d’air (avec l’inconvénient de perdre la fonction hermétique de l’emballage).

Pourtant il existe un moyen simplissime pour avoir un écoulement fluide, et sans avoir à faire de trou ni rien !

Il suffit de retourner la bouteille/brique…

Prise ainsi (le volume liquide sous la ligne de l’ouverture) l’air peu rentrer facilement et résultat plus de « glop glop », ce qui permet d’être plus précis et de ne pas en mettre partout (le matin mal réveillé par exemple :p).
On pourra toujours caler le verre contre le bord de la brique si on a peur, bien qu’il y est peu de risque.

Du coup je m’interroge… Pourquoi rien ne suggère cette utilisation ? Pourquoi les becs verseurs sont-ils toujours orienté vers le bord le plus proche ?
Sens d’utilisation non perceptible, mégarde des usagers, ou aspect oublié dans la conception ?
Exemple sur cette brique, où même le mode d’emploi inscrit sur le dessus indique un sens qui, comme on vient de le voir, ne favorise pas l’écoulement. Pourtant c’est juste une question de physique.

Il suffirait de repenser l’affordance comme on dit (capacité d’un objet à suggérer sa propre utilisation) du contenant pour guider vers d’autres habitudes. Typiquement grâce à une poignée, une forme ou une zone pour attirer la main, etc.

Voila donc pour cette petite réflexion quand à l’usage d’un objet pouvant paraître simple au premier abord.
En espérant que ça vous soit utile la prochaine fois que vous ayez à utiliser une brique, ou pour d’autres car ce principe de physique fonctionne pour tous les emballages, du moment que le bouchon est décentré ou que la forme le permet 🙂

Réutiliser ses légo, k’nex // Support de fond blanc pour photo

Ces « jouets » sont en fait bien pratiques…

On a déjà vu des Légo être utilisés pour faire des maquettes d’espaces
(me souvient avoir vu aussi l’aménagement d’une chaîne de montage de Boeing par exemple), pour construire un principe mécanique (celui du jouet en mouvement dans une pente ci-dessous),

, réparer la ville, ou encore pour de nombreuses vidéos d’animations :p

Dans la même idée, voici un petit « DIY » pour faire un support de fond blanc incurvé, servant à prendre des photo de petits objets… le tout avec des K’nex.

Au départ l’idée me vient de ce tutorial publié récemment par Benoit (mon frère donc :p) sur phototuts.

Désirant en faire un mais sans trop m’embêter, je me suis dit que ce type de structure serait facilement réalisable avec les différents modules de construction (et comme ils sont tous proportionnés c’est très simple de faire des assemblages avec diagonales, renforts, etc.).

Le défis étant de faire une structure qui soit en plus pliante, pour le transport 🙂

Au final ça donne ça :

Ici la feuille est un format raisin (de 50x70cm si je ne me trompe pas) ce qui est plutôt suffisant pour prendre en photo de petits objets.


Dès fois qu’il vous reste une boite de K’nex dans un coin d’étagère/grenier/cave… voici les pièces nécessaires :

Pour faire une structure comme ceci :

Repliable à plat (~4cm)

Mais qui peut aussi transporter la feuille servant de fond, pourquoi pas…

Hop du coup j’ai glissé ça dans ma pochette de matériel, ça peut toujours dépanner (un « vrai » ressemblant à ça, ici on à pas encore les spot, mais on s’en contentera vu le prix :p).

Au final libre à vous d’imaginer les variations possibles (j’avais testé un plus grand modèle, extensible, ou un autre plus rigide par exemple) ou faire avec les pièces que vous avez, on peut toujours se débrouiller.
En tout cas ces briques/modules ne sont pas réservés aux enfants, il suffit de faire feu de tout bois 🙂

Comment casser des noisettes en grande quantité ?

Le problème de la semaine… il aura fallut moins d’une heure pour réaliser la solution.

C’est une question qui se pose rapidement quand on doit faire face à un grand saladier plein de noisette comme au-dessus.

Les outils existant vont bien si vous n’avez que quelques noix à casser, mais ils sont rapidement inadaptés…

Le principal problème : ils mobilisent les deux mains, ce qui complique la tâche (sans même parler des personnes ne pouvant utiliser qu’une main…). De plus on risque souvent de se coincer les doigts du fait qu’il est difficile de doser l’effort.

La solution la plus simple trouve son origine chez les casseuses d’amandes d’autrefois : un galet.
Et puis d’expérience quand on était gamin c’est bien ce qui allait le mieux.

Le choix de la pierre est essentiel. Il faut qu’elle soit bombée pour avoir une bonne prise en main, mais surtout qu’elle ai un léger creux de l’autre coté ce qui évitera à la noisette de glisser au moment de l’impact.
Ici les veines de la pierre sont parfaites pour ça.

Reste à fabriquer un morceau de bois avec une rainure progressive en V pour pouvoir faire autant avec les petites noisettes qu’avec les plus grosses.

Une épaisse planche de noyer (comme c’est un bois très dur et résistant) fera l’affaire. Le morceau est retaillé aux dimensions voulues (20 cm environ) puis creusé avec une scie, une gouge en V et un ciseau à bois.
Un coup de poncage… et voilà :

Une main s’occupe de casser les coques avec la pierre, l’autre enlève les noisettes et il n’y a plus qu’à balayer les éclats d’un revers de la main.

Et au final c’est bien plus efficace et agréable de casser les noisette comme ça, c’est même limite défouloir ^^


[édit. 2011] ce noël j’ai pu tester ce casse-noisette conique « Drosselmeyer », comme toujours il faut contrôler un minimum sa force, mais il est vraiment bien pour des quantités réduites de noix ou noisettes.

[édit. 2016] : ces dernières années mes parents utilisent ce casse-noisette manuel qui est adapté pour du volume, avec simplement une phase de tri après le cassage pour séparer les noisettes des morceaux de coques. Les noisettes sont ensuite torréfiées et moulinées avec cet appareil du même constructeur italien Gimas (et, pour mémoire, un rare distributeur FR).

[édit. 2024] : la tradition perdure, mais on continu de réfléchir au sujet.
J’ai trouvé très maline l’astuce de cette personne de projeter la noisette. Le même principe (avec l’avantage de ne pas avoir de réglage d’écrasement comme dans le modèle de Gimas) pouvant s’utiliser pour un volume important de noisette, vu ce bricolage avec une sorte de turbine imprimée en 3D pour catapulter les noisettes.
Je serais tenté de reproduire ce dernier, mais avec une rotation manuelle (une manivelle, des engrenages, un volant d’inertie, une roue-libre, toussa).