Suppression de mon compte Twitter

Dans la continuité du bilan de mon émancipation numérique :

https://www.openfab.fr/2023/01/01/vie-et-choix-numeriques-3/

Ce petit post sert à marquer le jalon d’avoir supprimé mon compte Twitter. Ouvert en 2009, utilisé jusque l’an dernier. La bascule sur Mastodon ayant perduré, il ne restait plus que cette dernière étape. Encouragé par le fait de voir d’autres personnes le faire, ainsi que les multiples arguments au sujet des plateformes monopolistiques et de leur décomposition inéluctable (#merdification #enshitification), dernière phase d’un capitalisme virant au féodalisme (je vous renvois aux articles de Cory Doctorow aka Pluralistic qui présente ça très bien, ou une de ses traduction par Ploum).

https://ploum.net/2023-10-29-le-droit-de-supprimer-twitter.html (FR)

https://ploum.net/2023-06-15-merdification.html (FR)

https://www.arthurperret.fr/blog/2023-10-30-faire-commun.html (FR)

https://pluralistic.net/2023/10/14/freedom-of-reach/#ex (EN)

https://pluralistic.net/2023/10/30/markets-remaining-irrational/#steins-law (EN)

Avant d’enclencher la désactivation de Twitter, j’ai pris quelques semaines pour relire mes quelques 1200 tweets, les supprimer un à un, en archiver certains. Un peu comme lors de la migration de Blogger à WordPress, il y a une légère émotion/nostalgie à revoir les traces de ma vie d’il y a 10 ans (l’aventure de la FoldaRap surtout). Je ne peux m’empêcher de comparer avec ma vie actuelle, et chercher à trouver laquelle à le plus de sens… ce qui est futile car au fond les deux s’inscrivent dans et découlent du contexte et de ses opportunités.
Avant, presque toujours en vadrouille, je dirais que c’était une période où il fallait surtout faire découvrir, et répondre à la demande, à la curiosité de ce que l’objet FabLab pouvait apporter de fabuleux et transformateur. Maintenant, plutôt installé à Caen, il s’agit moins de faire la promotion du potentiel (d’autres ont pris le relais), que d’en assurer la concrétisation quotidienne, contribuer à collectivement faire vivre un espace, dans la durée.

Prochaine cible : Facebook (où là aussi j’ai commencé il y a un moment à supprimer petit à petit les posts). Heureusement j’avais déjà eu pour principe de publier sur mon blog et partager vers les réseaux, il n’y a donc que peu de pertes dans tout ce tri.